Pronouns 1: On / Nous ou Quelqu’un

Le pronom “on” est utilisé commme “nous” (we), “quelqu’un” (sommes) ou “les gens” (people).

Exemple: On parle français au Benin = ‘Les gens’ parlent français au Benin

Exercise 1: Choisissez  la signification de ON dans chaque contexte ci-dessous.

1. À Marseille, on mange une soupe de poissons qui s’appelle “la bouillabaisse.”
on=nous
on=quelqu’un
on=les gens
2. Hier matin, dans le bus, on m’a volé mon portefeuille.
on=nous
on=quelqu’un
on=les gens
3. Cet été, avec ma mère, on va voyager en Afrique.
on=nous
on=quelqu’un
on=les gens
4. Salut Marie! On est arrivé le plus vite possible, on ne t’a pas fait trop attendre?
on=nous
on=quelqu’un
on=les gens
5. On t’a dit qu’il fait froid ici, même en été?
on=nous
on=quelqu’un
on=les gens
6. Pour entrer dans un aéroport, on doit passer le contrôle de sécurité.
on=nous
on=quelqu’un
on=les gens
7. Pardon Madame, à quelle heure est-ce qu’on arrive à Paris?
on=nous
on=quelqu’un
on=les gens
8. Pour aller à Paris depuis l’aéroport, on peut prendre le bus, le RER, ou un taxi.
on=nous
on=quelqu’un
on=les gens

 

Exercise 2: Remplacez par “Nous / Les gens  / Quelqu’un” chaque  ON dans le texte suivant.

Mon mari et moi, ON va au Canada. Là-bas, ON  parle français ou anglais selon la région. Mon mari travaille au Québec, alors ON  doit parler français, mais moi, je ne parle qu’anglais. Un jour ON nous a téléphoné mais ON ne comprennait pas en quelle langue ON nous parlait. ON a demandé à mon frère qui habite au Japon, comment ON dit ‘Allô’ et d’autres mots en Japonais. En entendant ses réponses, ON a compris que la langue dans laquelle ON  nous avait téléphoné était bel et bien du japonais!

 

Intermediate + / Advanced Levels  : ON ou L’ON

1. L’on est préférable à on

a) Quand cela permet d’éviter un hiatus (suite de deux voyelles phonétiques). Le cas se présente notamment après ces mots : et, ou, où, qui, quoi, si.

C’est un retour aux sources, si on veut. (si on : hiatus)
C’est un retour aux sources, si l’on veut. (préférable)

b) Après le mot que, pour éviter la syllabe malsonnante qu’on.

Il faut assumer ce qu’on dit. (qu’on : malsonnant)
Il faut assumer ce que l’on dit. (préférable)

Cette recommandation vaut surtout quand cette syllabe qu’on est elle-même suivie d’un verbe commençant par con- ou com-.

Ce qu’on conçoit bien s’énonce clairement. (qu’on con- : malsonnant)
Ce que l’on conçoit bien s’énonce clairement. (préféré… par Boileau !)

2. À l’inverse, on est préférable à l’on

a) Quand on est suivi d’un mot commençant par l, pour éviter une allitération (répétition d’une même consonne).

On se cultive quand l’on lit beaucoup. (l’on lit : allitération)
On se cultive quand on lit beaucoup. (préférable)

Cela demeure vrai dans les cas présentant un hiatus. Cet hiatus est un moindre mal que l’allitération.

C’est une famille où l’on lit beaucoup. (l’on lit : allitération)
C’est une famille où on lit beaucoup. (où on : hiatus, mais préférable)

b) Après dont. La suite dont on (le t se prononce en faisant la liaison) est préférable à dont l’on.

C’est un roman dont l’on dit beaucoup de bien. (dont l’on : à éviter)
C’est un roman dont on dit beaucoup de bien. (préférable)

Ces règles sont plus ou moins bien respectées et ne sont nullement obligatoires, mais elles sont recommandées dans un français soigné.