La célébration du Nouvel An, l’une des traditions les plus vieilles du monde, peut revêtir maintes formes, des plus classiques aux plus déjantées, mais la plupart ont ceci en commun, qu’elles permettent de décompresseraprès une longue année de labeur.
“Les mots d’ordre de cette fête sont détente et lâcher-prise”, résume le sociologue Amitai Etzioni, de l’Université américaine George Washington.
“Toute l’année, les gens sont entravés par les contraintes sociales ou morales”, explique-t-il à l’AFP. “Et puis voilà que pour un soir, toutes les normes sont suspendues, tous les parissont ouverts, jusqu’au lendemain où tout rentrera dans l’ordre”.
Pour beaucoup, cela signifie se retrouver entre amis pour faire ripaille jusqu’au lever du soleil. Le passage d’une année à l’autre se fait volontiers à la lumière d’un feu d’artifice et au son des pétards ou d’une interprétation plus ou moins libre du célèbre refrain “Ce n’est qu’un au revoir”.
D’autres ont des habitudes un peu plus insolites, souvent assises sur des superstitions.
A minuit , des millions de gens dans le monde font sauter les bouchons de champagne, les Français claquant la bise sous le gui
Au Danemark, les gens grimpent sur des chaises et sautent à l’unisson à minuit tapant, pour faire fuir le mauvais sort. Les Danois jettent aussi des assiettes à la porte de leurs amis : plus il y a de débris, plus vous avez d’amis.
Les Espagnols avalent douze grains de raisin, au rythme des douze coups de minuit pour être certains de passer une bonne année. Les douze grains symbolisent chaque mois de l’année.
Aux Philippines, les fêtards portent des vêtements à pois censés porter chance. Dans certains pays d’Amérique du Sud, ce sont les sous-vêtements de couleurs vives qui conjurent le mauvais sort : ils seront rouges pour être heureux en amour et jaunes pour la réussite financière.
En Finlande, le Nouvel An est marqué par une curieuse pratique : on verse du plomb fondu dans de l’eau froide et, selon la forme prise par le métal refroidi, l’année sera bonne ou mauvaise.
Selon les historiens, le passage à la nouvelle année est célébré depuis plusieurs millénaires. Des centaines d’années avant Jésus-Christ, les Romains marquaient déjà le Nouvel An d’une manière semblable à la nôtre, mais en mars.
[…]
La plupart des pays du monde ont aujourd’hui adopté le 1er Janvier comme le premier jour officiel de l’année nouvelle, mais le Nouvel An orthodoxe, qui suit toujours le calendrier julien, tombe le 14 Janvier, tandis que le Nouvel An chinois, déterminé en fonction de la position de la lune, peut tomber n’importe quel jour entre le 21 janvier et le 20 février.
You must be logged in to post a comment.