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La FIFA valide le recours à l’arbitrage vidéo pour le Mondial 2018
L’arbitre d’une rencontre pourra s’appuyer sur la vidéo dans quatre cas : valider ou non un but ; attribuer ou non un carton rouge ; analyser une action pouvant valoir penalty ; corriger une erreur d’identification d’un joueur sanctionné.
C’est désormais officiel, l’arbitrage vidéo (VAR) sera au programme du Mondial 2018, en Russie. La Fédération internationale de football (FIFA) l’a validé.
Lire aussi ci-dessous : Football : malgré les doutes, l’arbitrage vidéo inscrit à marche forcée dans les lois du jeu**
« Nous allons avoir le premier Mondial, en 2018, avec la VAR, cela a été approuvé, décidé, nous sommes bien sûr très contents de cette décision », a-t-il déclaré à la presse à l’issue d’une réunion du conseil de la FIFA à Bogota, qui a confirmé l’accord par le Board, l’organe garant des lois du jeu de la FIFA.
Utilisation de la vidéo dans quatre cas
L’arbitre d’une rencontre pourra s’appuyer sur la vidéo dans quatre cas : valider ou non un but ; attribuer ou non un carton rouge ; analyser une action pouvant valoir penalty ; corriger une erreur d’identification d’un joueur sanctionné. Pour Gianni Infantino cette révolution va apporter « plus de transparence dans le football ».
« L’arbitrage vidéo ne sera pas la solution à tout dans le football, ce que l’on veut faire avec la VAR, c’est éviter les erreurs retentissantes des arbitres. »
Expérimentée depuis 2016 dans une vingtaine de fédérations et au cours environ mille matchs, notamment dans les championnats d’Allemagne et d’Italie, la VAR divise encore largement les acteurs, les supporteurs et les amateurs de foot. De nombreux couacs sont en effet apparus durant des matchs de championnat.
**Football : malgré les doutes, l’arbitrage vidéo inscrit à marche forcée dans les lois du jeu
Malgré des retours d’expérience mitigés et l’inexpérience des arbitres, la FIFA utilisera l’arbitrage vidéo lors de la prochaine Coupe du monde de football.
Le football peut s’appuyer sur quelques bases solides : il n’explosera pas de voir un nouvel élément inscrit dans ses règles, aussi instable soit-il. Mais le vote unanime de l’International Football Association Board (IFAB) en faveur de l’assistance vidéo à l’arbitrage (Video Assistance Referee, VAR) interroge sur le sens des responsabilités de ceux qui le composent : la FIFA – quatre voix sur huit – et les fédérations d’Angleterre, du pays de Galles, d’Ecosse et d’Irlande du Nord, à qui revient le droit de changer le football, pour l’avoir codifié.
Au moment d’expliquer leur décision, Gianni Infantino et les représentants du football britannique n’ont pas manqué de souligner sa portée « historique » et « considérable ». Dès lors, pourquoi tant de précipitation ?
Le premier match de football fut télévisé il y a soixante-huit ans. Les ralentis firent leur apparition il y a un demi-siècle et se sont généralisés, sous tous les angles, dans les années 1990. Dans ce temps long, les deux ans d’expérimentation de l’arbitrage assisté par vidéo, qui ont posé autant de questions qu’ils ont apporté de réponses, sont un claquement de doigts. Soudainement, voilà la VAR à la Coupe du monde : ce sera officiel après le vote du conseil de la FIFA.
« Je suis très heureux si nous sommes critiqués pour aller à la bonne vitesse »
La VAR n’a jusqu’ici été testée, dans une grande compétition, qu’à la Coupe des confédérations. L’essai ne fut concluant qu’aux yeux de Gianni Infantino. De mauvaises décisions furent corrigées grâce au recours à la VAR et, dans l’ensemble, il est juste de dire que le tournoi fut un peu plus équitable que sans l’assistance vidéo.
Mais les conséquences sur le déroulement du match sont apparues au grand jour : perte de spontanéité dans la célébration d’un but et dans la décision de l’arbitre ; incompréhension des spectateurs dans le stade ; temps morts plus fréquents….
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