Reading Comprehension in French – “Interview Douglas Kennedy” (Level A2 – B)

Reading Comprehension in French – Interview practice in French 

Entrevue avec Douglas Kennedy à Toulon, France  (1er fevrier 2013)

Question: L’inspiration –  D.K: “Si on écrit on utilise beaucoup de choses, et je suis comme une éponge… Dans mon enfance, mon père m’a dit tu seras avocat ! un cauchemar ! Quand je suis arrivé à Dublin, j’ai écrit sur ce cauchemar…”

Q –  La rencontre avec les lecteurs  –  D.K: “C’est essentiel. J’aime le succès. L’écriture c’est très quotidien. Pour faire ça il faut écrire tout le temps. Ce matin, j’ai écris dans le train entre Paris et Lyon. C’est la vérité de ma vie. Je n’écris jamais pour moi même mais pour le grand public.

Q – Relation hommes/femmes dans vos livres, à Berlin : “C’était la guerre froide, les deux sont manipulés…

Q – L’inspiration bis  –  D.K: “Il faut créer une certaine distance entre soi et ce que l’on écrit. En dehors de ça, tout dans ma vie est une source d’inspiration”.

Q – Les caprices du hasard et du destin font que souvent vos personnages sont la proie du doute –  D.K: “Le hasard est inscrit dans la vie”.

… ” La vie est toujours comme ça. Le destin de mes personnages, c’est le destin de tous le monde. En rufesant un taxi, j’ai rencontré ma femme. C’est du hasard”.

Q – Sur Berlin  –  D.K: “J’ai fait beaucoup de recherches sur l’Allemagne de l’Est, j’ai parlé avec des gens. J’ai voyagé dans beaucoup de pays communiste. Par curiosité comme de nombreux américains nés au millieu de la guerre froide. En Allemagne de l’Est, quand les dossiers de la Stasi ont été rendus public, les taux de divorces ont explosés ! C’est incroyable”.

Q – Votre carrière  –  D.K: “Une carrière est comme la vie, elle change. Ce qui est primordial, c’est la curiosité. Mes maîtres, c’est la rue, Zola…”.

“J’ai toujours utilisé les grandes villes : New York, Londres, Berlin, Paris, … Boston dans mon prochain roman. Quand j’ai fait mes recherches pour La femme du Ve, après on m’a dit : “comment vous avez découvert Paris, c’est extraordinaire !” .J’ai répondu “A pieds”. La femme du Ve est devenu le roman de mes nuits blanches, j’ai décidé de raconter un autre Paris, loin des cartes postales…”

Q – Comment passer des carnets de route sur les pyramides à la Femme du Ve  –  D.K: “C’est mon ambition d’écrivain ! Ne jamais écrire la même chose. Quand j’ai voulu être romancier j’ai commencer à lire des récits de voyage. J’ai adoré. J’ai voyagé en Egypte pendant trois mois. Quand je suis revenu à Dublin, j’ai commencé à écrire. Je suis très discipliné…”

Q – Les films  –  D.K: “J’ai beaucoup aimé le film L’homme qui voulait vivre sa vie. Je suis très déçu par l’adaptation de La femme du Ve”.

“… Un film c’est comme le casino”.

Q – La construction de vos romans  –  D.K: “Il n’y a pas de méthode, il y a la mienne. Quand j’ai commencé à écrire c’était à la 3e personne. Ma femme l’a lu, a critiqué. J’ai tout changé. En général la stucture et le récit prennent forme pendant l’écriture. Fonciérement je travaille tous le temps. Je lis avant de me coucher car je pense que je “travaille” pendant la nuit.”

Q – Le prochain roman  –  D.K: “Peut être le roman peut être le plus contemporain, l’histoire d’une radiographiste, dans le Maine. Une fille assez optimiste, stable, marié, des enfants,… elle a 41 ans. Elle rencontre un assureur… Le sujet c’est le bonheur. Pourquoi reste-t-on dans une vie raté…”

Q – Je ne retrouve plus le Douglas Kennedy des débuts…  –  D.K: “Il y a plusieurs Douglas Kennedy. L’homme qui voulait vivre sa vie, c’était il y a quinze ans…
C’est comme le succès… Si on suit une recette, on nous pose la question : “Pourquoi vous écrivez toujours pareil ?.
Il faut prenre en compte le fait que je suis plus âgé. J’ai vécu des tragédies. Ca m’a marqué. Je change et j’aime ça. Un PDG d’une maison d’édition américaine m’a dit “Douglas Kennedy, il faut écrire le même roman !”.

“On est écrivain : on contrôle le destin des autres sur la table…”

Q – Quelque soit les lieux, il y a toujours un américain  –  D.K: “Oui, je suis un américain ! Mais j’ai toujours évité les clichés. Lors d’un séjour à Nice, on ma fait visité les quartiers les plus chics et le soir, au diner on m’a dit “Vous les Américains vous êtes obsédés par l’argent .Je suis toujours ici et là..même si je suis chez moi dans le Maine”.

Q – Vos livres connaissent le succès au Etats Unis ?  –  D.K: “Oui ça commence. Et Time magazine a écrit un papier sur moi : “L’écrivain le plus connu en dehors des Etats-Unis”.

 

Exercise de discussion

1) Identifiez un personnage célèbre  contemporain ou du passé , ou quelqu’un que vous considérez comme important dans votre pays  ou à l’étranger (un/une artiste, sportif(ve),  une  personne publique / historique…)

2) Expliquez pourquoi vous considérez cette personne comme importante

3) Formulez 5 questions que vous lui poseriez si vous la rencontreriez.